J’ai testé pour vous… un dimanche à Saint-Jean-Pied-de-Port ! C’est tôt le matin, à 8h00, que je pars découvrir la ville située à la croisée du GR 10 et du GR 65 (l'un des Chemins de Compostelle) avant l’arrivée des hordes de touristes qui ne tarderont pas à s'emparer des ruelles ce dimanche après-midi.

En prenant son temps on peut observer de menus détails qui passent probablement inaperçus à la plupart des vacanciers. Comme la porte et la serrure du n° 49 de la rue principale discrètement décorées de petites coquilles Saint-Jacques mordorées.


     
Bruno est remplacé aujourd’hui dans le gîte par Monique, une randonneuse qui parcourt des tronçons du GR 10 - GR 11 (le petit frère du GR 10, côté espagnol, que j'aurai d'ailleurs l'occasion de parcourir en 2009-2010) de manière plus sportive que moi. Elle voyage « léger » de gîte en refuge mais son sac pèse néanmoins 17 kg… alors qu’elle n'a que trois fois rien, me dit-elle. En comparaison, je crains que le mien fasse 25 kg avec les 4,5 litres d’eau que je porte à certains moments…

La météo a été beaucoup plus clémente qu’annoncée, avec une alternance de passages nuageux et d’éclaircies. En définitive, le temps idéal, ni trop chaud ni trop froid, que j'aurais du mettre à profit pour avancer !

Vers 21h00, après un savoureux « GORRI D’ANSA », vin rouge embouteillé à Saint-Etienne de Baigorry (vignes d’Irouleguy), je repars sillonner les ruelles de la ville et les remparts de la citadelle. Par curiosité, je m'arrête au Centre d’accueil des pèlerins de Saint-Jacques. J'y apprends qu’en 2007, près de 28400 pèlerins sont passés par Saint-Jean-Pied-de-Port… et que les belges sont les 8ème en nombre (700-800 personnes environ). A noter : l’accès à internet est gratuit au centre d'info, ce qui est très appréciable dans un pays où le réseau informatique mondial a visiblement beaucoup de mal à dépasser les cités urbaines...