Après la pluie, le beau temps !
Ciel bleu pur ce matin, lavé par les ondées de la veille. 8h30, petit déjeuner "explosif". Jugez plutôt... Pour agrémenter nos "tartines", nous demandons à Don
Blas s'il n'a pas de la
marmelada. Que si, de mora, nous
dit-il ! Il nous sort un bidon en plastique de 5 litres à moitié rempli de belle couleur rouge
bordeau qu'il n'a pas le temps d'ouvrir, le capuchon explosant dans sa figure et
l'immaculant, ainsi que le plafond de la cuisine, d'une giclée de mélasse liquide
fermentée ! Si vous passez par là, levez les yeux dans la cuisine qui doit encore garder les traces de l'explosion...
Un vent de nord-est, piquant,
souffle. Le soleil burine la peau. Le décor : des plaines "de savane" à perte de vue avec, au loin, des collines. Je marche d'un bon pas. Après trois heures de marche, un croisement. A droite, la
piste pour les vélos. A gauche, le sentier pédestre qui grimpe. Au sommet de la colline, des éoliennes tournent leurs pales à l'infini face au vent en faisant un bruit de machine à laver. Et tout
alentour, à 360 degrés, la
meseta, à perte de vue...
L'après-midi, les kilomètres défilent rapidement... 15h30, le village de
San Pedro de Rosado est en vue...
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